Trames et résonances

Suzanne Paquette


25 février au 2 juin 2024

 

Cette exposition rend compte du cheminement créatif de l'artiste lissière Suzanne Paquette en connivence avec l'univers du textile.

Elle présente une sélection de tapisseries haute lisse. Celles-ci attestent, par leur forme, leur composition et leurs harmonies, des liens vibrants que l'artiste entretient avec le textile depuis de nombreuses années. Ces oeuvres inscrites dans leur époque font écho aux mouvements artistiques des différentes décennies de sa carrière. Les thèmes qu'elle a abordés marquent la trame du cheminement de sa pensée.

Suzanne Paquette a fait sien le langage de la tapisserie haute lisse. C'est par lui qu'elle donne forme, trame par trame, à ses réflexions et à la résonance des événements marquants de sa vie. Les oeuvres qui en résultent sont l'expression singulière du regard qu'elle porte sur des choses qui échappent à l'oeil qui ne s'y attarde pas.

L'exposition regroupe des tapisseries haute lisse de grand format dont la superficie est supérieure à 0,75 mètre2. À ce corpus d'oeuvres, Suzanne Paquette joint quelques petites tapisseries. Alors que les grands formats exigent de nombreux mois de travail, elle aime accorder de brefs instants à l'expression d'une idée ou d'un souvenir par la réalisation de tapisseries de petits formats. Présentées, comme sont exhibés les artéfacts textiles, celles-ci témoignent du temps, le temps qui efface, le temps qui détériore en ne laissant que des vestiges pour mémoire.

En complément, la présence au sein de l'exposition de cartons de tapisserie offre aux visiteurs une occasion de découvrir la démarche préparatoire qui s'inscrit dans une pratique peu connue qu'est le travail de la tapisserie de lisse.

 

Pour plus d'informations sur l'artiste, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous: 

Site web: http://suzannepaquette.com

Fabrique culturelle: La haute lisse, ou l'art patient | Vidéos | La Fabrique culturelle

 

@ Suzanne Paquette, Coeur en écho, 2023, tapisserie haute lisse (détail)

Crédit photo : Suzanne Paquette